Visite de Sarajevo
Visite de Sarajevo
Au coeur de la Bosnie, Sarajevo, la capitale
Lorsque nous avons quitté le Sud de la Hongrie, c’était pour Sarajevo. De Pecs à Sarajevo, il y avait 370km d’après Google Maps. Lorsque nous avons voulu encoder l’adresse dans le GPS de la voiture, nous avons remarqué que la Bosnie, au même titre que le Monténégro et la Croatie, n’étaient pas repris dans les cartes … Du coup, heureusement, nous disposions sur mon GSM d’une application similaire à Google Maps mais pouvant être utilisée sans internet et donc très utile en voyage : HERE. Nous avons ainsi pu indiquer notre adresse de destination et se mettre en route. Seulement, pour parcourir les 370km, ce GPS m’annonçait 8h30 de trajet … Je croyais à une erreur ou une mauvaise blague mais au final, nous aurons mis plus de 6h pour rejoindre Sarajevo. Il faut dire que les routes ne sont pas toutes en super état. Il n’y a qu’une nationale qui traverse le pays et celui-ci est très vallonné. Tournant sur tournant, village après village, … un vrai road trip bosnien et après avoir passé les contrôles aux différentes frontières, nous arrivions à Sarajevo.
Sur la route, un véritable voyage dans le temps ! Les vieux tracteurs, les petites échoppes le long des grands routes pour vendre les pastèques et autres produis locaux, les fagots de paille à l’ancienne, … et puis surtout toutes ces maisons démolies par la guerre, des maisons non finies, des maisons abandonnées … des maisons avec des impacts de balles partout sur les façades. La traversée du pays fait froid dans le dos. Comme le dit James Blunt dans sa chanson en évoquant son passage dans l’armée au Kosovo, “he has been here”. La guerre est passée par là, et même 25 ans plus tard, les traces sont toujours visibles.
À Sarajevo, nous logions dans un hôtel situé à quelques centaines de mètres de la vieille ville. Si on fait abstraction des traces de guerre par-ci par là, la ville est charmante. Elle est construite dans une vallée et est entourée de collines verdoyantes et de montagnes grises typiques aux balkans. Le rappel à la guerre et aux années noires n’est jamais loin. En effet, impossible de ne pas apercevoir les nombreux cimetières et toutes ces pierres blanches qui se dressent au milieu d’eux dans les collines de la ville.
A notre arrivée, après une longue journée de route, nous sommes montés dans un taxi pour rejoindre un restaurant recommandé dans le Lonely Planet pour sa vue panoramique sur la ville, Park Princeva. Nous avons été très bien reçus, ce que nous avons mangé était très bon et la vue correspondait à l’idée que nous nous étions faite à la lecture du Lonely. Un très beau panorama donnant sur les toits rouges de la ville au milieu desquels se dressent de nombreux minarets, le tout entouré des collines et des montagnes. Une chouette soirée que nous avons achevée par une petite visite du centre ville dans le piétonnier de la vieille ville.
Le lendemain, nous avons visité la ville l’avant-midi avant de mettre le cap sur les montagnes bosniaques.
Avant de quitter, nous avons profité de notre séjour en Bosnie pour tester leur spécialité culinaire : les cevapcici. Une sorte de pain pita avec des saucisses de viande hâché, des oignons crus et une crème sure. De prime abord, cela n’a pas l’air fort appétissant et pourtant, c’était très bon.
Concernant le coût de la vie, la Bosnie est le pays le moins cher dans lequel nous avons voyagé. Pour une bière, comptez +/- 90 centimes, un cevapcivi, +/- 3 euros. Toutefois, bien que le coût de la vie n’y est pas cher, il faut pouvoir s’adapter aux produits locaux. Tant pour les boissons que pour la nourriture, voyager en Bosnie est dépaysant. On n’y retrouve pas du tout la même cuisine qu’en Europe de l’Ouest. De chouettes découvertes !