Author: hadenis14
Argentine : Visite de Buenos Aires
Uruguay : visite de la capitale Montevideo
Uruguay : visite de la capitale Montevideo
Après une nuit à Colonia del Sacramento, nous sommes montés à bord d’un bus en route pour la capitale de l’Uruguay, Montevideo (3h & 350 UR$/pers).
Au départ, nous avions pensé rester 2 nuits à Montevideo. Les horaires des ferries en ont décidé autrement. Nous n’y avons logé qu’une nuit. Une après-midi et une matinée pour visiter la capitale et, in fine, c’était suffisant ! Il faut dire que, comparativement à sa voisine Buenos Aires, Montevideo nous est apparue bien minuscule.
Malheureusement, le soleil n’était pas de la partie lors de notre première journée à Montevideo. Dommage parce qu’évidemment, ça change tout dans l’appréciation d’une ville.
Centre-ville & Ciudad Vieja : à la découverte de Montevideo
L’après-midi a été consacrée à la visite du centre-ville et de la Cuidad Vieja, le quartier historique de la capitale. En quelques heures, nous avons arpenté la majeure partie des petites rues du centre-ville.
Nous avions choisi la place principale, la Plaza Independencia, comme point de départ pour la visite de Montevideo. De là, nous avons emprunté le piétonnier commerçant. Par endroit, on se serait cru en Espagne, en Andalousie. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si cette région d’Amérique du Sud est la partie dite la plus européanisée du continent. Nous sommes descendus jusqu’au port où nous avons traversé El Mercado del Puerto, un marché bondé de restaurants de type « parrilla » vantant à souhait la qualité de la viande uruguayenne.
Du bas de la ville, nous sommes remontés vers la Plaza Independencia en longeant le bras de mer du Río de la Plata, un chemin spécialement conçu et arpenté par les sportifs locaux venant profiter de la digue pour faire leur jogging, du roller ou du skateboard.
Voici quelques photos de la visite de la Ciudad Vieja de Montevideo
Parc Ródo à Montevideo
Le lendemain, nous nous sommes réveillés sous un ciel bleu. Nous en avons profité pour visiter le Parc Ródo situé en plein cœur de la ville. Sous le soleil, la ville est tellement plus belle. Nous sommes samedi matin, tout est calme. Il fait bon se balader dans le parc le long des cours d’eau à observer les locaux siroter leur maté, ce célèbre thé sud-américain, faire leur sport ou simplement se promener en famille.
Anecdotes uruguayennes
L’Amérique du Sud, ce n’est pas comme en Europe. Pas de monnaie unique. Du coup, lorsque vous passez d’un pays à un autre, il vous faut retirer de l’argent local.
A chaque retrait, la banque locale prélève des frais assez élevés allant de 5 à 8€, peu importe la somme que vous retirez. À ces frais viennent s’ajouter ceux de votre propre banque, soit +/- 5€ supplémentaires. Il faut donc privilégier des sommes importantes lors des retraits pour éviter de payer à chaque fois ces suppléments.
Seulement, lorsque comme nous, vous n’êtes dans le pays que pour un jour, ce n’est pas toujours évident de savoir exactement combien il faut retirer… Mieux vaut trop que trop peu me direz-vous … et évidemment, nous n’avions pas retiré assez. Du coup, le soir à Montevideo, lorsque nous nous sommes installés à la table d’un chouette petit restaurant / bar à tapas, le Candy Bar, nous nous sommes rendus compte que nous n’avions plus assez que pour 2 verres et un plat d’houmous… Dommage parce que cet endroit était parfait. Et on s’étonnera qu’Harry perde 10 kg à chacun de nos voyages … Nous aurions pu payer avec VISA mais en Amérique du Sud, ce n’est pas courant partout et dans ce cas-ci, on ne pouvait pas !
Autre surprise uruguayenne, les horaires des restaurants. Ici, il est très rare de trouver un restaurant dans lequel vous pouvez manger avant 20h. Les bars et restos sont ouverts, mais il n’y a personne et la cuisine est fermée. Nous étions donc un vendredi soir dans les rues de Montevideo. Il était 18h30, il faisait déjà noir et tout était mort ! Très étonnant pour une capitale comptant tout de même plus d’un million d’habitants. Ne voulant pas retourner à notre hôtel légèrement excentré du centre-ville …, nous nous sommes promenés « manière de » en attendant 20h et l’ouverture de la cuisine du Candy Bar. Seulement voilà, VISA non-acceptée … Heureusement, est-ce par pitié ou par sympathie, la gentille muchacha (serveuse) nous a offert un grand morceau de tortilla. Morgane ne mangeant pas des œufs, Harry s’est régalé et nous sommes rentrés nous coucher. 🙂
Merci de nous suivre.
Harry & Morgane 🙂
Retour sur notre visite de Colonia del Sacramento
Avant de prendre la route de Montevideo, nous avons fait escale à Colonia del Sacramento, destination des ferries partant depuis Buenos Aires. Retour dans le temps au coeur du barrio histórica de Colonia. A lire et à découvrir dans notre article “Une journée à Colonia del Sacramento“.
Uruguay : une journée à Colonia del Sacramento
Argentine : Une semaine épi-culturelle à Mendoza & Córdoba
Le trek W de Torres del Paine : une aventure à la hauteur de sa réputation
Le trek W de Torres del Paine : une aventure à la hauteur de sa réputation
Le Parc National Torres del Paine est un incontournable d’un séjour en Amérique du Sud. Considéré comme l’un des plus beaux parcs nationaux au monde, il est situé en plein de cœur de la Patagonie chilienne, à une centaine de km de Puerto Natales.
S’aventurer dans ce Parc National ne s’improvise pas. C’est un séjour que nous avons dû préparer des mois à l’avance. Nous avons consacré tout un article à notre préparation du trek W. À lire et à découvrir via le lien suivant : Torres del Paine – Comment préparer le trek W ?
Pour ceux qui ne liront pas cet article, le W est un trek de quelques 80 km que nous avons réalisé en 5 jours – 4 nuits.
Retour sur notre expérience à Torres del Paine :
Jour 1. Dimanche 25 mars
- Départ : Puerto Natales
- Fin : Refuge Grey
- Distance Trek : 12 km
- Temps : 4 h 30
Levés à 6h15, une bonne douche, un petit déjeuner à l’auberge et en route vers le Terminal des Bus. À 7h30, départ pour le Parc National Torres del Paine, situé à 3h de Puerto Natales.
Le ciel est bleu ce matin et le trajet en bus donne le ton. Les paysages sont superbes ! De loin, on aperçoit déjà les fameuses 3 Torres, point final de notre aventure dans le parc. Sur le chemin, on croise la route de plusieurs Guacanos, un animal sauvage que l’on trouve en Amérique du Sud, une sous-espèce du Lama.
À 11h30, on embarque sur le catamaran à destination du refuge Paine Grande, le point de départ de notre aventure. La découverte du parc a déjà débuté et la vue du bateau est magnifique.
D’autres backpackers nous avaient conseillés de laisser notre tente et nos matelas au refuge Grande et de les récupérer le lendemain. Ainsi, nous pouvions marcher jusqu’au refuge Grey, où nous logions la première nuit en étant un peu plus légers.
12h30, c’est parti. Sacs sur le dos, en avant pour la première journée de trekking à Torres del Paine. Au programme : 12 km jusqu’au mirador du Glacier Grey.
Le vent souffle très fort, ce qui ralenti notre marche. Le trek nous conduit de lac à lac. Les décors sont splendides. À mi-chemin, on aperçoit au loin le Glacier Grey. Il ressemble fort à celui du Perito Moreno mais les murs de glace semblent moins hauts. La balade jusqu’au refuge est très vallonnée. Certains passages sont assez difficiles, notamment quelques montées et descentes dans des chemins escarpés. La vue finale sur le glacier et les icebergs vaut à elle seule le déplacement.
À 17h, nous arrivons au Refuge Grey. Une belle première journée ensoleillée. Contents d’arriver, après une bonne une douche et, après nous être installés dans notre dortoir, nous avons mangé notre premier repas de campeurs … une bonne soupe de type royco qui nous a bien rempli l’estomac … ou pas…
Jour 2. Lundi 26 mars
- Départ : Refuge Grey
- Fin : Refuge Paine Grande
- Distance Trek : 11 km
- Temps : 3 h 30
Petite journée au programme. C’est le chemin inverse du trek de la veille. La distance est plus courte parce qu’il n’y a plus l’A/R jusqu’au mirador.
Après avoir pris notre petit déjeuner, nous nous sommes mis en route. Aidés par le vent dans le dos, nous avons mis 3h30 pour rejoindre le Refuge Paine Grande, où nous logions la deuxième nuit.
La météo annonçait de la pluie mais nous avons eu de la chance et sommes passés entre les gouttes. Nous sommes parvenus à éviter les rafales de vent et de pluie en arrivant tôt assez à notre refuge.
Jour 3. Mardi 27 mars
- Départ : Refuge Paine Grande
- Fin : Camping Italiano
- Distance Trek : 19 km
- Temps : 8 h 30
On nous avait annoncé une journée magnifique, sans vent et plein soleil. Ce qui tombait à pic vu la longue journée qui nous attendait.
Debout à 7h pour prendre notre petit déjeuner, nous nous sommes rapidement mis en route pour profiter de cette belle journée.
Première étape : le camping gratuit Campamento Italiano, où nous planterons la tente pour notre 3ème nuit dans le parc. À la différence des deux premiers jours, nous devons porter tout notre matériel sur le dos. C’est directement plus lourd et plus difficile. Au programme : 7,5 km pour 2h30 de marche. Il fait si calme, ce qui rend la nature encore plus belle.
Après avoir installé notre campement, nous sommes partis pour 11km, soit 6h de marche pour effectuer l’A/R jusqu’au Britanicó Lookout. En cette fin du mois de mars, les couleurs automnales commencent à sortir. Les paysages sont magnifiques et tellement variés. Nous passons d’une petite rivière à des monts enneigés, d’un glacier à des chutes d’eau. Les montagnes qui nous entourent sont impressionnantes. Bien aidés par la météo, ce spectacle est à la hauteur de nos attentes !
De retour au campement vers 19h, nous nous cuisinons un délicieux risotto que nous ne sommes pas prêts d’oublier … et nous nous couchons assez tôt. Avec des températures autour de 0°, on vous laisse imaginer la belle nuit que nous avons passée. Pour ne rien arranger, aux alentours de 5h, il s’est mis à pleuvoir des cordes. Un chouette réveil où nous constatons avec désespoir que nos chaussures (surtout celles de Morgane …) ont pris l’eau. Le temps de ranger nos affaires, replier la tente trempée et nous voilà partis.
Jour 4. Mercredi 27 mars
- Départ : Camping Italiano
- Fin : Refuge Torre Norte
- Distance Trek : 18 km
- Temps : 9 h
C’est donc sous la pluie et ponchos sur le dos que nous entamons notre 4ème journée de marche. En Patagonie, et plus particulièrement dans le Parc National Torres del Paine, la météo est instable et peu changer radicalement en très peu de temps. On dit d’ailleurs qu’il est fréquent de vivre les 4 saisons en une journée.
En route vers le Refuge Cuernos situé à 6 km de l’Italiano et où nous prendrons notre petit-déjeuner. 2h30 de marche sous la pluie et avec des sacs de plus en plus lourds, nous étions contents de faire une pause et reprendre des forces. Au menu : un bon café instantané et du granola avec du lait en poudre. Miam Miam…
Vers midi, la météo a changé. Il s’est arrêté de pleuvoir et le ciel se dégage petit à petit. Nous nous mettons en route vers le Refuge Torre Norte où nous logeons. 12 km avec plus de 15 kilos sur le dos … le poids du sac se fait rapidement ressentir. Les jambes fatiguent et c’est avec joie que nous arrivons enfin à notre refuge aux alentours de 18h. Quel plaisir de prendre une douche bien chaude et se reposer au coin d’un feu après la longue journée que nous venions de passer.
Malgré la fatigue et les conditions météo, la marche n’en était pas moins magnifique. Nous avons longé le lac Nordenskjöld durant des heures. Tout était si calme. C’était très beau et tellement différent de ce que nous avions vu les jours précédents.
À 21h, nous étions au lit. Réveil à 5h pour une dernière journée de marche, un dernier effort pour espérer pouvoir observer les Torres, ces fameuses 3 tours qui font la renommée du Parc National et pour lesquelles des milliers de touristes se déplacent chaque année. Seulement, comme dit précédemment, la météo est capricieuse en Patagonie et il n’est jamais certain que vous aurez la chance de les apercevoir.
Jour 5. Jeudi 28 mars
- Départ : Refuge Torre Norte
- Fin : Puerto Natales (retour à 22h)
- Distance Trek : 21 km
- Temps : 9 h
5h du mat, il fait nuit. Le jour se lève seulement aux alentours de 8h à cette période de l’année. Idéalement, nous voulions assister au lever de soleil sur les tours mais pour cela, nous aurions dû quitter à 3h du matin et marcher durant 5 heures à la lampe frontale. Nous avons renoncé à cette option n’étant pas certains que le soleil se lèverait aujourd’hui.
Au final, il était 6h quand nous avons quitté. Soulagés de nos sacs que nous avions laissés au refuge pour effectuer l’A/R jusqu’au Mirador Torres del Paine, nous avons marché les 2 premières heures dans le noir. Une chouette expérience, bien que pas toujours rassurante. Pas question de se tromper, or, dans le noir, ce n’est pas simple de suivre le chemin. Et pour preuve évidemment, nous n’avons pas pris le même chemin de nuit que de jour sur le retour. Enfin, le principal est que nous sommes arrivés à destination.
Vers 8h, nous sommes arrivés au Refuge Chileno, à mi chemin entre le Torre Norte et le Lookout Torres del Paine. Nous avons profité des installations sur place pour reprendre des forces et prendre un petit-déjeuner.
Le jour s’est levé désormais, il est 8h30 et le soleil est de la partie. Si le temps ne change pas rapidement, nous aurons la chance d’observer les tours. Il reste 4 km jusqu’au sommet. Les 3 premiers sont assez faciles, bien que nous ayons toutefois mis 1h30 pour les parcourir. Le dernier km consiste en 1h d’ascension, dont la partie finale a lieu dans la neige. Les bâtons de marche sont bien utiles. C’est abrupt, c’est rude, mais c’est magnifique ! La nature dans toute sa splendeur !
L’ultime point de vue est superbe ! C’est l’aboutissement de 5 jours de randonnée et d’une aventure hors du commun. Les tours se dressent devant nous ! Elles sont massives et le lac à leurs pieds rend le spectacle grandiose.
Nous étions tellement fiers d’avoir accompli ce trek mythique.
Il nous restait à redescendre et à revenir à notre refuge d’où nous attend le bus en direction de Puerto Natales à 19h.
Une aventure à la hauteur de nos espérances !
Ce trek à Torres, nous en rêvions et nous le programmions depuis longtemps ! Cette fois ça y est. It’s done ! On nous en avait tellement parlé. Les livres le décrivent comme un des plus beaux parcs nationaux du monde. A tel point qu’on avait fini par penser qu’ils exagéraient un peu. Et pourtant, après l’avoir vécu, on ne peut que vous confirmer tout le bien qu’on dit de lui. C’était WAW !
Ce qui rend le parc si beau et si intéressant, c’est la diversité de ses paysages. En quelques jours, nous avons vu un glacier, plusieurs lacs aux couleurs différentes, des chutes d’eau, des montagnes enneigées, etc.
Evidemment, une aventure à Torres del Paine dépendra toujours de la météo. Et de ce point de vue-là, nous avons eu beaucoup de chance. Hormis ce réveil sous la pluie lors de la nuit en tente où tout notre matériel et nos affaires étaient mouillés, il a fait relativement beau et surtout sec. Mais sans cette petite mésaventure, ce n’aurait pas été Torres…
Merci de nous suivre.
Harry & Morgane 🙂
Comment préparer son trek W à Torres del Paine ?
Vous planifiez un trek à Torres del Paine ? Consultez notre article spécialement dédié à la préparation de notre trek W à Torres.
Si besoin de plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter 🙂
Infos pratiques pour préparer le trek W à Torres del Paine
El Chaltén – El Calafate : La Patagonie en Argentine !
Chili – Traversée de la mythique Carretera Austral
La traversée de la mythique Carretera Austral
La Carretera Austral, c’est une route mythique de quelques 1200 km reliant Puerto Montt au Nord à Villa O’Higgins au Sud. C’est tout sauf une route ordinaire. Construite dans les années 80 sous l’ère Pinochet, la Route Numéro 7 (RN7) fût la première route à pénétrer cette région reculée. Aujourd’hui, seules quelques petites villes y ont été construites et font office d’escale sur l’itinéraire des voyageurs s’y aventurant.
Seulement, aussi mythique puisse-t-elle être, la carretera est capricieuse. La nature est roi dans cette région du monde et il n’est pas rare qu’un bus soit annulé pour cause d’inondations ou qu’un ferry soit supprimé suite à une tempête. Du coup, compliqué d’anticiper et de planifier. Ici, il faut espérer que la météo soit de votre côté pour continuer à avancer.
4 Ferries, 3 bus, 1 navette : une semaine pour descendre la Carretera Austral
Dans notre planning, nous avions prévu une semaine pour rejoindre la Patagonie depuis Puerto Montt dans la Région des Lacs. Nous avons passé pas mal de temps à organiser le voyage en se demandant quels étaient les moyens de transport à prendre, où faire escale, etc.
Une semaine pour rejoindre El Chaltén, au pied de la Carretera Austral
Lundi – Jour 1 : Puerto Montt – Chaitén
Départ à 7h du matin sous une drache nationale au terminal des bus de Puerto Montt (Kamelbus – 20.000 $CL). 10h de voyage et pourtant seulement quelques 200km de route pour rejoindre Chaitén. Trajet entrecoupé de 3 traversées en Ferry, dont une de près de 4h dans un cadre magnifique. Nous étions entourés de parc nationaux, de montagnes et de cascades d’eaux. La partie sur la route en valait également le détour. Nous avons dévalé les pentes de cette route gravillonneuse et pleine de trous sous une pluie battante. Inutile de vous dire que pour faire la sieste dans le bus, il faudra repasser.
Arrivés à Chaitén aux alentours de 18h, notre premier objectif était de trouver un bus pour nous conduire à notre prochaine étape sur la R7 : la ville de Coyhaique. Départ prévu le mercredi 10h.
Mardi – Jour 2 : Chaitén
Notre bus étant programmé le lendemain matin, nous avons profité de cette journée pour partir à la découverte du Volcan de Chaitén situé dans le Parc National Pumalin. En 2008, ce volcan s’est réveillé et son éruption a anéanti tout le village. Jusqu’en 2011, Chaitén ressemblait à une ville morte.
Dans cette région du Chili, il pleut en permanence. Quand bien même le soleil serait de la partie, une averse n’est jamais bien loin. Nous avons pu nous en rendre compte durant notre court séjour là-bas.
Bien équipés, nous nous sommes lancés dans l’ascension du volcan. Une marche de 2,5km avec un dénivelé de +600m. Au sommet, nous avons été récompensés par une vue sur le cratère. Un mini-trek assez épuisant mais qu’on recommande à toute personne de passage à Chaitén.
Mercredi – Jour 3 : Chaitén – Coyhaique
Au programme, 600 km de bus pour une journée complète sur la route. Nous avons quitté Chaitén à 10h du matin (Buses Becker – 24.000 $ CL) et sommes arrivés à Coyhaique à 21h. Une longue journée de voyage dans un vieux bus qui avait énormément de mal à passer les nombreuses bosses se présentant sur notre trajet. A vrai dire, on pensait ne jamais arriver à Coyhaique !! 🙂
Jeudi – Jour 4 : Coyhaique
Nous restions un jour complet à Coyhaique avant de poursuivre notre descente vers le Sud le vendredi. A la différence du petit village de Chaitén comptant 1.600 habitants, Coyhaique est une plus grande ville. Nous en avons profité pour se promener dans le centre-ville et faire nos derniers achats pour être prêts pour les treks des prochaines semaines.
Le soir, nous nous sommes offerts un bon restaurant avec au menu, tout ce dont le Chili fait de mieux au niveau épicurien : Apéro Pisco Sour et en plat de la viande rouge accompagnée d’une bouteille de Carménère, cet excellent type de vin rouge chilien.
Vendredi – Jour 5 : Coyhaique – Chile Chico
De Coyhaique, vous avez 2 options : soit poursuivre la Carretera Austral jusqu’à O’Higgins, soit rejoindre Chile Chico pour traverser la frontière Chili – Argentine et prendre un bus pour la Patagonie. C’est cette seconde option que nous avons retenue.
Pour aller de Coyhaique à Chile Chico, nous avons tout d’abord pris un collectivo, une sorte de camionnette, taxi, jusqu’à Puerto Ibanez (1h30 – 5.00,0 $ CL).
Pour la petite histoire, nous avions acheté 2 tickets à un conducteur de ces collectivos dans la matinée. Il nous a donné une heure de départ dans l’après-midi. Lorsque nous sommes arrivés quelques heures plus tard, nous sommes montés dans un véhicule plus ou moins similaire. Nous pensions être chez la même compagnie. Seulement, arrivés à Puerto Ibanez, lorsqu’il a fallu payer, nous avons compris que nous n’étions pas montés dans le bon collectivo et qu’il allait falloir payer une deuxième fois le trajet … Embêtant 🙂
À Puerto Ibanez, nous avons pris un ferry à 20h en direction de Chile Chico (2h30 – 2.250 $ CL). Arrivés là-bas à 22h30, le propriétaire de l’Airbnb que nous avions réservé est venu nous chercher au terminal pour nous ramener chez lui.
Samedi – Jour 6 : Chile Chico – El Chaltén (Argentina)
Après un petit déjeuner préparé par notre hôte du jour, un Canadien francophone qui avait vécu au Venezuela et qui venait d’immigrer au Chili avec sa compagne vénézuélienne…, nous avons profité de notre début de journée pour découvrir la pittoresque petite ville de Chile Chico. Le tout sous un ciel bleu, c’était très agréable. Entouré de montagnes, le village fait face au Lago General Carrera.
Mais la principale particularité de Chile Chico, c’est qu’il s’agit d’un village frontalier par lequel il nous était possible de rallier l’Argentine via la petite ville de Los Antiguos.
C’était donc la première fois que nous traversions une frontière lors de notre séjour en Amérique du Sud. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce fût assez simple. Un cachet par-ci, et nous voici en Argentine !
Nous marchions le long de la route en direction du terminal des bus de Los Antiguos, où nous attendait un bus de nuit pour El Chaltén, lorsqu’une voiture s’est gentiment arrêtée pour nous conduire jusque-là.
Le soir même, à 20h30, nous embarquions dans notre bus pour notre première nuit en « cama », en espagnol « lit », soit un petit lit couchette dans un bus (11h – 1620 $ AR).
Première expérience assez réussie. Nous n’avons pas trop mal dormi. Arrivés à 7h du matin à El Chaltén, notre séjour en Patagonie pouvait débuter.
La Carretera Austral est désormais derrière nous. Une semaine passée sur la route à enchainer bus, ferries et navettes. Une expérience de plus à notre actif que nous recommandons à tous aventuriers planifiant un voyage dans la région. Même s’il est vrai que, parfois c’est long … les paysages en valent la peine.
Merci de nous suivre.
Harry & Morgane 🙂